Puy Story

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6 novembre 2023

Le Mime

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Le mot mime vient du grec "mimos" qui signifie "imitation".
C’est un genre théâtral, sans parole, dont les principaux moyens d’expression sont l’attitude, le geste et la mimique.
On attribue souvent l’invention du mime au poète grec Sophron de Syracuse (Vème siècle avant J.-C.), mais cette forme théâtrale existait sans doute bien avant lui.
Les mimes grecs ridiculisent les travers de leurs contemporains.
Ces imitations passent par la caricature, la parodie, la comédie de mœurs et de situations, ainsi que par des sujets touchant à la tragédie et à la religion.
On y parle peu, mais on y parle encore.

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Quelques siècles plus tard, on assiste à la naissance, dans l’Empire romain, de ce que l’on nommera plus tard le pantomime (Du latin pantomimus, emprunté au grec ancien παντόμιμος, pantomimos).
Vers 240 avant J.-C., Livius Andronicus a une extinction de voix en pleine représentation.
Il demande alors l’autorisation au public de placer devant lui un récitant tandis qu’il illustre les vers par des gestes.
Les pantomimes furent chassés de Rome sous Tibere (42 av. J.C.- 37 ap. J.C.), sous Néron (0037-0068), et sous quelques-autres empereurs, mais leur exil ne dura pas longtemps.
La politique qui les avait chassés, les rappellera bientôt pour plaire au peuple.
Domitien (0051-0096), les ayant chassés, Néron les fit revenir, et Trajan (0053 – 0117) les chassa encore.

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Il arrivait même que le peuple, fatigué de ses propres désordres, demandait l’expulsion des pantomimes.
Mais il demandera bientôt leur rappel avec plus d’ardeur.
Au VIème siècle, les mimes, accusés d’obscénité, sont chassés par Charlemagne et les conciles les interdisent.
Lorsque la pantomime décline à la chute de l’Empire Romain, on la retrouve au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales, parmi les grimaciers du Roi, les poètes qui chantent les ballades, les contorsionnistes, les acrobates, les fous du Roi…
Mais, elle n’est vraiment entrée dans la théâtralité qu’avec Ruzzante et se termine avec Goldoni.

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La pantomime est en vogue à la fin du XVIème siècle avec l’arrivée des comiques espagnols et italiens en France.
Afin de remédier au problème de langue, ils ont recours à la pantomime et la mimique afin de remédier pour s’exprimer.
C’est la Commedia dell’arte et la naissance des "Arquelinade".
Ils animent les personnages d’Arlequin, Polichinelle, ou Colombine.
Au XVIIIème siècle, la danse et la parole sur scène sont interdits pour ne pas faire concurrence à la Comédie Française.

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Les répliques sont écrites sur des pancartes ou chantées par le public.
Ainsi très vite le théâtre de Foire devient théâtre de mime, de pantomime et de marionnettes.
Pendant très longtemps le mime s’est cantonné dans l’imitation des comportements et des objets de la vie quotidienne.
Mais depuis les années 70, le mime s’est diversifié et des spectacles surréalistes, symboliques ou abstraits apparaissent.

4 novembre 2023

Dans le village de "Chasseloup"....

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1 novembre 2023

Puyfolais

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Je suis un Puyfolais d'âme et de cœur...... et vous ?
Un simple "Puyfolais", sans nom, sans prétention...
Mais qui se plait à partager sa passion pour le "Puy du Fou" et sa grande histoire dans les pages de la France.....
Aux "Puyfolais" d'hier, d'aujourd'hui et de demain.....
Car être "Puyfolais", c'est défendre ses valeurs, ses origines, ses coutumes, son pays.. sans jamais juger les autres.
Puyfolais, c'est aussi être dans le vivre ensemble dans la paix, le respect et la dignité.
Puyfolais, c'est le partage de l'histoire.
Mais qui osera partager cette photo ?

1 novembre 2023

Étrange messe des morts sous la Restauration

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Comme sa voisine la Bretagne, de tous temps, la Vendée a été le pays des légendes.
Pays religieux, ses habitants ont cru à la survivance.
Aussi, il n'était pas une paroisse qui ne foisonnait d'histoires de revenants.
Les morts restaient en communion étroite avec les vivants et se manifestaient de cent façons.
Est-ce par suite de troubles religieux portés en Vendée que les esprits malins ont pris l'habitude de s'y donner rendez-vous ?
Est-ce parce qu'après les tueries de la Révolution, trop d'âmes en peine erraient dans la plaine le marais ou le bocage ?

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Toujours est-il que chaque hiver qui réunissait la famille autour du foyer ramenait des récits que les enfants écoutaient avec un intérêt grandi par la peur.
L'étrange histoire qui va suivre nous conduit dans une ville sainte de Vendée : Chavagnes-en-Paillers.
En quittant la route nationale 137 pour se diriger vers Chavagnes, l'œil est frappé par l'aspect particulier de l'agglomération qui groupe plusieurs clochers autour de l'église paroissiale.

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Cette petite capitale religieuse est née après la Révolution de la volonté du curé du lieu, fondateur de séminaire et de deux congrégations religieuses.
Au début du siècle dernier s'est déroulée cette curieuse affaire.
Mais aujourd'hui, seuls quelques anciens se souviennent encore ...

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C'était un matin de Toussaint, Mme Unetelle qui habitait à petite distance de l'église devait se rendre à Montaigu pour une affaire urgente.
Au 1er novembre, le jour se fait déjà paresseux.

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Il fallait donc se mettre en route bien avant l'aurore.
Aussi notre brave dame avait recommandé à sa servante de l'éveiller de grand matin pour pouvoir assister à la première messe avant de partir...
En hâte, elle se lève et se dirige rapidement vers l'église où elle s'installe sur son banc habituel.
Chose curieuse à cette heure matinale l'église est pleine.
L'assistance quoique nombreuse est silencieuse.
Mme Unetelle n'y prête qu'une médiocre attention.

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Très pieuse, elle s'absorbe dans ses prières...
Le prêtre monte à l'autel et, vêtu d'ornements noirs, commence la messe des Morts.
A l'offrande, la paroissienne s'agenouille à la Sainte Table.
Levant les yeux, elle ne reconnaît pas le prêtre et pourtant son visage ne lui est pas inconnu.
Dans sa hâte pour venir à l'église, Mme Unetelle a oublié sa bourse.
Aussi, retire-t-elle son anneau de mariage et le dépose-t-elle sur un plateau tenu par un enfant de chœur.

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A son retour, elle reprendra son anneau en échange d'une riche aumône.
Après cette messe de Requiem, elle sort de l'église.
Sur la place, pas une âme.
Une peur intense étreint le cœur de la pauvre femme.

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Soudain elle se souvient.
Le prêtre qui officiait tout à l'heure n'était-il pas l'ancien curé mort depuis des années ?
Et sur les visages inconnus des assistants qui l'entouraient se posent des noms inscrits depuis longtemps sur les dalles et les croix du cimetière.

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A cet instant l'horloge de l'église donne lentement deux coups : deux heures !...
Affolée la paroissienne rentre chez elle.
De voyage il n'en est plus question.
Quelques heures plus tard elle mettait son curé au courant des événements de la nuit.
Incrédule le prêtre pensa à un cauchemar.
- Mais Monsieur le curé, je n'ai plus mon alliance !
- Vous l'aurez retiré en dormant.
- Non non, je suis sûre de l'avoir donné à l'offrande, je l'entends encore tinter sur le plateau de cuivre !
- Eh bien, allons voir à l'église répliqua le prêtre.
Dans l'édifice, rien de changé.

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On pénètre alors dans la sacristie, chaque objet est à sa place habituelle.
Les ornements noirs rangés dans un placard bien fermé, les burettes, rien ne semble avoir été touché.
"Vous voyez bien ce que je ... "
Le curé n'achève pas sa phrase.
Sur une tablette, il vient d'apercevoir en même temps que la paroissienne, le plateau de cuivre des quêtes et sur le plateau, l'anneau d'or. ..

30 octobre 2023

Le Coeur Vendéen *

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Le double cœur entrelacé est un symbole qui remonte à la nuit des temps.
On en aurait retrouvé dans des sépultures gauloises et romaines.
Avant d'avoir comme blason le "Double Cœur", la Vendée depuis les temps préhistoriques avait son Totem du Cœur simple.
Le cœur, à l'époque préhistorique, était le symbole du soleil de l'équinoxe d'automne.
Ce soleil fut le premier dieu de nos lointains ancêtres, divinisé sous forme féminine, c'est-à-dire de la Vénus antique et devenu par christianisation le symbole de la Charité.
La première reproduction du cœur en Vendée, est une sculpture représentant un cœur simple creusé sur une des faces de la célèbre "Pierre Tournisse" de Torfou, près du château de Tiffauges.
C'est un énorme bloc de granit, en équilibre sur un piton rocheux, d'un poids évalué à environ 20.000 kg qui selon la légende, tourne sur elle-même à minuit de la Noël, d'où son nom.

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A l'époque néolithique, moins de 10 000 ans avant Jésus-Christ, on a trouvé en Vendée des cœurs simples en cuivre.
Le cœur évidé remonte à l'âge de fer (800à700 av J-C.).
En Vendée, le cœur apparaît dès le Haut Moyen Age (400-900), sous forme les agrafes de manteaux et capes portés par les femmes de la campagne pour assister aux Messes Dominicales.
Dès le IXe, le double cœur avait fait son apparition comme symbole de mariage.
Ensuite au XVIème siècle on le retrouve sous forme de décor, destiné à le fixer au vêtement afin de servir d'agrafe à un vêtement masculin, genre cape ou toge.
Ce cœur était un dérivé de bijou préhistorique appelé "fibule".

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Il est aussi décor pour du mobilier (porte d'armoire et de petits bahuts) mais aussi sur les frontons de glace de pur style Louis XVI.
Symbolisant le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie, il est souvent surmontés d'une couronne, celle du CHRIST – la couronne d'épines et parfois elle-même surmontée d'une croix.
Le cœur rouge surmonté d'une croix demeure le symbole le plus évocateur de la Guerre de Vendée.
La dévotion catholique au Sacré-Cœur (très ancienne) veut honorer le cœur de Jésus-Christ, à la fois organe de son humanité et symbole de l'Amour divin pour les hommes.
Elle fut relancée à Caen vers 1640 par le Père Eudes, oratorien, fondateur de l'ordre des Eudistes et de celui des Filles de Notre-Dame-de-la-Charité, canonisé en 1925.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse de la Visitation à Paray-le-Monial, reçut la mission de la répandre au cours de trois apparitions (1672, 1673, 1674).
Ce culte fut diffusé dans l'Ouest par Louis-Marie Grignion de Montfort et les Missions montforraines du Père Mulot (1683-1749), basées à Saint-Laurent-sur-Sèvre, ainsi que par la visitation Sainte-Marie de Nantes fête chrétienne catholique et chrétienne orthodoxe fêtée le 31 mai.

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Au cours de ses missions en Bas-Poitou, le père de Montfort consacrait toujours ses exercices spirituels au Sacré-Cœur.
Sur les grands calvaires de bois qu'il érigeait pour clôturer ses missions, il demandait à chaque famille de la paroisse, d'apposer sur le fut de cette croix un cœur de plomb, avec à l'avers le nom de la famille.
Cette coutume traversa la Révolution.
Nombreux étaient les paysans de la région qui portaient sur eux une "Sauvegarde", image du Sacré-Cœur dessinée sur du papier et destinées à les protéger des coups du sort.
Une croix surmontait le cœur, entre autres symboles l'accompagnant.
A partir de l'automne 1792, des textes circulèrent en Vendée, dont la prière de Louis XVI, qui faisait vœu de consacrer la France au Sacré-Cœur à sa libération.

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Et en 1793, si les tous premiers insurgés arboraient seulement une, cocarde blanche, bien vite, le soldat vendéen partait à la guerre avec une représentation du Sacré-Cœur (surmonté d'une croix, couleur de sang sur un carré d'étoffe blanche) portée en scapulaire ou cousue à la boutonnière.
Le style en variait : cœur percé, surmonté ou non d'une croix, entouré d'une couronne d'épines, etc ...
D'après J. Dehergne (Les Vendéens de 1793), ce fut Cathelineau (1759-1793), le Saint de l'Anjou, connu pour sa piété, qui le premier arbora le Sacré-Cœur.
Certains étendards seront frappés du double cœur, surmontés d'une couronne d'épines et surmonté de l'inscription qui le date "Vive Louis XVII".

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Après la Guerre de Vendée, surtout sous la Restauration, le double cœur se popularisa.
Quand au double-cœur, surmonté d'une couronne et d'une croix, il apparaît sur le blason du département de la Vendée le 20 octobre 1943.
Le blason départemental de la Vendée est le résultat d'un concours organisé par la Revue du Bas-Poitou en janvier 1943.
En 1989, ce double cœur fut modernisé et stylisé et qu'il devint, détaché du blason rouge comme le Sacré Cœur traditionnel, le logo actuel de la Vendée.

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Il fait référence au Sacré-Cœur et au traditionnel cœur poitevin que l'on portait agrafé en bijou depuis les temps anciens.

27 octobre 2023

Le Mime et l'Etoile.

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25 octobre 2023

Au Dernier Panache

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23 octobre 2023

30 ans après......

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Amis lecteur de Puystory.
Je viens de recevoir ce livre et honnêtement, et malgré une couverture qui semble surgir du passé, cet ouvrage reflète bien ce qui fut les guerres de Vendée et particulièrement les événements qui se sont passés au "Petit-Lucs".
Habillement écrit, il mélange faits historiques, témoignages et réflexions émit par de belles plumes de notre siècle et ce dans une surprenante chronologie.
Il est vrai que Monsieur Soljenitsyne est le pivot central de ce témoignage, car il avait un esprit de liberté et un esprit Vendéen.
Ce petit recueil, parfaitement illustré, est la mémoire du petit "peuple Vendéen", qui n’a jamais accepté l’oubli de son passé.
Nous n’avons pas le droit d’oublier leur souffrance, comme celui d’autres peuples qui luttent aujourd’hui pour leurs libertés.
Au vu et lu de ce livre, on peut que se demander pourquoi il ne sort que 30 ans après la visite de Soljenitsyne !!!
Il semble qu’il ne soit jamais trop tard pour faire comprendre aux jeunes générations que le mot "Liberté" n’est pas un simple mot de 7 lettres, mais bien un combat du quotidien.
Et Monsieur Soljenitsyne en est le reflet.

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22 octobre 2023

Les Highlands

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Les Highlands sont originaires du nord de l’Écosse.
Son origine remonte au 18éme siècle avec pour base des vaches blanches.
Avant 1800 cette race était constituée en deux familles distinctes, une petite à la robe noire vivait dans les îles de la côte nord-ouest de l’Écosse, l’autre plus grande à la robe brun rouge vivant dans les Highlands.
Ces deux origines fusionnées, ont donné la race que l’on connaît maintenant.

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Son livre généalogique unique date de 1884.
La race a été exportée dès la fin du XIX siècle un peu partout dans le monde et contribua à améliorer la rusticité de certaines races.
Les poils sont longs (35 cm) et forment un manteau fourni et épais doublé par un duvet.
Malgré ces cornes impressionnantes, ce sont des animaux tranquilles et très dociles.
Cette race très ancienne s’est adaptée aux régions où le climat est très rude, ce qui en fait la seule vache capable de survivre dans les Highlands où la seule concurrence vient des moutons.

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Elle est très rustique, demandant peu de soins, elle est capable de vivre dans les conditions des plus dures comme sur les climats plus chauds.
Élevée pour la qualité reconnue de sa viande, elle est également une excellente débroussailleuse qui peut s’adapter à différents types de pâturages même assez pauvres en végétation et est souvent utilisée pour valoriser des terres non cultivables.

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Plutôt petite et compacte par rapport à d’autres races, elle peut mesurer de 1,10 à 1,30 m de hauteur au garrot pour un poids de 400-500 kg (femelle) et 500-750 kg (mâle).
Après une gestation de 9 mois environ, la femelle met bas un veau qui pèse 30 kg en moyenne à la naissance.
Elle a une longévité remarquable, les vaches pouvant vêler jusqu’à 20 ans et plus.


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18 octobre 2023

Dans le village "Chasseloup"....

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