Puy Story
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28 janvier 2019

Sur les traces des Romains.

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De vieilles rumeurs disent que le conquérant romain ne s'installa pas en "Vendée", car trop près des côtes de l'océan, par où venaient les pillards normands ?
Mais, quand on se penche sur notre lointaine histoire, on rencontre leurs traces à chaque pas.
En l'an 50 avant notre ère, Jules César, le conquérant romain se lança à l'assaut de la Gaule, on trouve ses traces à chaque pas le long de nos vieilles pistes néolithiques.
Mais la proximité du rivage océan, par où venaient les pirates se lançant eux aussi à la conquête de nouvelles terres à piller, empêcha les Romains de se lancer dans de grandioses réalisations architecturales, comme dans le Midi.
Il faudra attendre le 2ème siècle pour voir s'élever des stades "stadium" tel que celui en construction actuellement au Grand Parc du Puy du Fou.
Mais ils construisirent des Plessis, des Châtelets, le long de ces vieilles pistes, nombreuses à traverser le Haut Bocage.
La vieille route de l'Étain passait déjà au Puy du Fou, venant de la côte atlantique pour aller vers Lyon, la capitale de la nouvelle conquête.
Cet étain, qui sous forme d'énormes lingots était transporté à dos de mulets, et qui passait près du Puy du Fou.

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Deux pistes de l'Étain traversaient le Poitou.
Celle qui nous intéresse, passait, venant du grand centre Bourg-Bérart, près du Grand Parc, venant de la côte océane.
Elle allait de Rezé, Clisson, vers le Landreau des Herbiers.
Elle croisait en haut de la côte du Fossé la route venant de vers Saint-Mars et allant vers la Loire.
Le Puy du Fou qui n'existait pas en tant que tel, était déjà le carrefour, qu'il a toujours été depuis des siècles, un important centre commercial.
D'après la tradition, il s'y tenait des foires importantes.
On ne connaît pas le nom primitif de ce lieu de rassemblement devenu le Bourg-Bérart.
Mortagne était aussi un lieu de rassemblement fortifié par où passait une grande voie, connue sous le nom de Chemin de Nantes vers Poitiers.
Un autre chemin de Nantes passait à Beaurepaire, et en un lieu appelé Salle ou Celle.

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Là, s'élevait une villa gallo-romaine (découverte fortuitement en 1938, et très sommairement fouillée en 1983 par Madame HAUTEBOURG, de la circonscription historique des Pays de la Loire).
Une autre voie romaine partait de la côte océane, passait à la grande cité romaine de Durinum (Saint-Georges-de-Montaigu) à Bazoges-en-Paillers où traverse, depuis le pont, l'entier territoire de Beaurepaire, semé de Châtelets ou Châtelliers.
Puis les Herbiers, pour aller vers Rom dans les Deux-Sèvres, et Lyon la capitale des Gaules.
Aux Herbiers furent faites au siècle dernier des découvertes importantes, notamment dans le grand lac du Landreau.
Une voie descendait par les Bois-Verts vers Chantonnay, où elle traversait le Lay à Ingrandes de la Réorthe, pour descendre vers l'Espagne.
Aux Herbiers furent trouvées des poteries et des amphores.
De là, les nombreuses fondations créées au 6ème siècle par Saint Martin de Vertou (qui mourut à Durimum), furent consacrées à Saint Pierre ou à Notre-Dame.
Saint Pierre de Mouchamps, Saint Pierre de Paillers, Saint Pierre des Herbiers, Saint Pierre de Mortagne.
Une tribu de Maures venant d'Asie Mineure fut défaite à Poitiers, et se réfugia sur le site rocheux dominant la Sèvre à l'emplacement du château de Mortagne, et dans la vallée du Blanc, entre Saint-Laurent et la Verrie, au Blanc où eut lieu une terrible bataille.
Peu revinrent en Mauritanie, et ils se fondirent dans les populations poitevines.
D'autres campèrent au Chatellier de la Verrie, où furent découvertes des monnaies romaines, et des poteries de cette époque.
Un autre lieu fortifié celtique fut le plateau supportant l'actuel château de TIffauges.

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En l'an 696, Jules César y établit un de ses lieutenants, Crassus, venant de Poitiers où il avait rassemblé les Taïffales qu'il avait ramenés d'Asie Mineure.
Ce fut l'origine de la Taïfallie, et de la puissante châtellenie de Tiffauges où, après la réorganisation de l'an mil fut érigée la baronnie de Tiffauges (qui domina tout le Haut Bocage jusqu'à la Révolution de 1789).
Sur la route décrite plus haut de Saint-Georges aux Herbiers, une voie secondaire partant de l'Echasserie en Beaurepaire monte vers la Loire, d'où son nom "Chaussée vers la Loire ", en passant près d'une "Fontaine Sacrée", Belle Fontaine, (où, une équipe d'archéologues chargée d'effectuer des fouilles sur ce qui est l'autoroute, découvrit des vestiges pré-gaulois).
Cette route passe en la Gaubretière au lieu-dit la Grillière (où ces mêmes archéologues découvrirent une importante station romaine), puis un peu plus loin sur le vieux pont à deux arches, dit "Pont Romain de Grume", enfin près du Châtelet de la Verrie pour aboutir à la Loire.
Tout au long de ces voies fut découverte au lieu-dit l'Auriaudière une mine de cuivre.
Là encore on découvre des Plessis (ferme), entouré d'une palissade.
Une autre Echasserie dans le Haut Bocage, au Château de l'Echasserie qui fut occupé depuis un temps immémorial.
Et sur un rocher d'une ferme voisine nous avons trouvé gravée une curieuse Marelle Templière.
A Pouzauges, César campa sur l'emplacement du vieux château.

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Un de ses lieutenants (peut-être est ce lui ?) réalisa les thermes gallo-romains de Champort près du château de la Cacaudière.
Mais les plus beaux vestiges mis à jour furent, sans conteste, à Durinum, Saint-Georges-de-Montaigu où au siècle dernier les archéologues montacutains mirent à jour de nombreux objets d'art comme des poteries sigillées, des statuettes de bronze, des monnaies.
Il y en eut aussi à Mortagne, les Herbiers, Pouzauges.
Le haut bocage vendéen est une terre gallo-romaine.

25 janvier 2019

La Cité médiévale.

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23 janvier 2019

L'arc-en-ciel.*

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En fin de parcours du"Mystère de la Pérouse", nous traversons une arche d'eau pour rejoindre la lumière.
Mais que représente-t-elle ?
Un arc-en-ciel !
Mais quel est sa signification ?

Annonciateur d'heureux évènements liés à la rénovation cyclique, il peut aussi préluder à des troubles dans l'harmonie de l'univers et même prendre une signification redoutable.
Le marin considère l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts.
Ressemblant à un pont flottant géant ou à une porte et il est souvent nommé "le chemin du ciel".
Plusieurs personnes croient que l'arc-en-ciel est un rayon de lumière qui tombe sur la Terre lorsque saint Pierre ouvre les portes du ciel pour laisser entrer une autre âme.
Pour les anciens, ses principales couleurs étaient le rouge, le bleu et le vert, pour le feu, l'eau et la terre.
Dans tout les cas, il évoque les relations étroites qui existent entre le ciel et la terre, entre le monde des hommes et celui des esprits.

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L'arc-en-ciel ne doit jamais être montré du doigt sinon le bateau serait victime de tempêtes.
Depuis toujours, l'arc-en-ciel a intrigué les poètes, les philosophes et les physiciens.
Son explication résulte d'un long cheminement d'idées depuis l'Antiquité jusqu'au XXe siècle.
"Arc-en-ciel le matin, c'est la pluie en chemin ; arc-en-ciel le soir, bon espoir ".
Les anciens pensaient qu'il rendait au ciel et aux nuages l'eau qu'il avait aspirée dans la mer et qu'il générait des tempêtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts.
Dans la Grèce antique, il présageait une bataille.
Selon les croyances, il y aurait même au pied de l'arc-en-ciel un chaudron d'or enterré par des lutins !!

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L'arc-en-ciel est un phénomène optique dû à l'interaction de la lumière blanche émise par le soleil avec des gouttes d'eau.
On peut observer un arc-en-ciel quand il y a de l'eau en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse (en général le soleil) brille derrière un observateur.

22 janvier 2019

Au bal des Oiseaux

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21 janvier 2019

Les Fuies.*

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En Bas-Poitou, on a toujours désigné les anciens pigeonniers sous le nom de "fuies".
Le droit de fuie était un droit féodal qui appartenait, en principe, à tous les fiefs nobles avec maison noble.
Il demeurait attaché au fief même si celui-ci était devenu la propriété d'un roturier.
L'importance de la fuie était, généralement, fonction de l'importance du fief La plupart des belles fuies que nous retrouvons de nos jours datent du XVIIème siècle.
Le type courant est une tour ronde, avec une toiture de tuiles plates, pas très haute et, dans la plupart des cas, surmontée d'un petit dôme.

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La fuie comporte, en général, quatre petites lucarnes souvent couronnées d'un fronton et orientées vers le soleil, en alignement ou en triangle, à l’abri des vents et de la pluie.
Ces lucarnes permettent le passage des pigeons, mais sont suffisamment petites pour éviter l’intrusion des gros prédateurs.
A la base des fuies, le plus souvent est aménagé une plage d’appui qui permet à l’oiseau de prendre son envol, de se reposer ou de se réchauffer au soleil.

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A l'intérieur, se trouvent des boulins, sortes de niches en poterie dans lesquelles dormaient et couvaient les pigeons.
On compte souvent jusqu'à 4000 boulins dans une même fuie.
La fuie reste avant tout le témoin d'un élevage lucratif.
Pourvoyeur de viande délicate, d'œufs, de plumes pour garnir les couettes et de fientes pour engraisser les terres sur lesquelles se nourrissaient les volatiles.
A l'écart de l'habitation principale, le pigeonnier assurait la tranquillité à ses pensionnaires comme aux locataires ou propriétaires des lieux.

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Ces fuies rondes sont encore très nombreuses, quoique leur entretien soit coûteux et désormais inutile.
D'autres fuies étaient des tours carrées.
Les fuies ont aujourd'hui perdu toute fonction utilitaire et ne sont plus désormais maintenus que par un attachement au passé qui devrait être encouragé pour protéger l'ensemble du patrimoine.

18 janvier 2019

Le Donjon de Pouzauges

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Un monument féodal au pays du Puy du Fou ...
On a surnommé Pouzauges "La Reine du Bocage Vendéen", non à cause de son importance sur la chaîne des Collines de Gâtine, mais parce qu'elle est devenue, en raison de son environnement, le Paradis des nombreux touristes qui parcourent notre Vendée Verte.
Dominée par le Bois de la Folie, la Chaîne des "Puy", Puy Papin, Puy Crapaud, Puy Trumean, Puy Pin, Pouzauges qui dispute à St-Michel-Mont­Mercure, avec ses 288 mètres, l'altitude la plus haute de Vendée, domine un vaste et beau paysage.
Dès l'origine du peuplement du Haut-Bocage, Pouzauges était épisodiquement habitée, et ce plusieurs dizaines de millions d'années avant notre ère.

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Quant à la signification de ce nom de Pouzauges, incontestablement la première partie du nom de Pouzauges vient de Puy (élévation).
On ne connaît pas le nom primitif gaulois ou romain, mais dès l'an mil, on écrivait déjà en latin "Pozalgus" ou "Podalgia", et un peu plus tard, en 1170 "Pozauges".
La terminaison en "auges" est gallo-romaine.
Au Bois de la Folie on a trouvé les vestiges d'un temple gaulois dédié à Mercure, la divinité suprême des Gaulois.
Jules César précise dans ses Mémoires, que les temples dédiés à ce dieu étaient construits sur des sommets élevés.
Il occupa la région 55 ans avant notre ère.

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Et sur l'emplacement du château actuel, qui fut d'abord un ancien camp préhistorique, auquel succéda un oppidum gaulois et une légion romaine.
Puis lors de la réorganisation de l'état poitevin, ce Bas Poitou était confié aux vicomtes de Thouars, après l'élimination de l'envahisseur Normand Vers l'an 970, fut édifié un donjon de bois comme à Tiffauges, donjon de bois dont la réplique est "Le Fort de l'An Mil" édifié dans le Grand Parc du Puy du Fou.
On y a trouvé de nombreux vestiges de ces différentes occupations, déposés depuis par Fortuné Parenteau, Pouzaugeais, qui était Conservateur du Musée Dobrée à Nantes, auquel il fit don de toutes ces trouvailles.
Le constructeur de ce donjon de bois en fut Guillaume de Thouars dit Taillefer, qui avait épousé Mathilde, fille de Renaud de Mortagne.
Un de leurs fils Zacharie de Pouzauges, fut probablement le constructeur de l'actuel donjon roman, dont nous parlerons ci-dessous.

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Zacharie de Pouzauges, en 1066, fit partie des seigneurs poitevins qui accompagnèrent Guillaume le Bastard, dit Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie dans la conquête de l'Angleterre.
Quatre mille poitevins sous la conduite du vicomte Aymery de Thouars, prirent part à la sanglante bataille d'Hastings où 6700 Anglais devaient trouver la mort.
Parmi eux certainement des Poitevins du Pays de Pouzauges.
Un des petits-fils du constructeur du donjon de Pouzauges, Aymery de Thouars prit le titre de seigneur de Chantemerle et fut le père de Guillaume de Chantemerle et de Pareds et de Pierre de Pareds, qui en 1202 fondèrent l'Aumônerie de Pouzauges, dont la chapelle subsiste encore de nos jours.

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Ils furent co-seigneurs de Pouzauges, qui revint plus tard par mariage à la famille de Thouars.
La création de cette Aumônerie fut autorisée par les Abbés de Saint Nicolas d'Angers, qui possédaient les églises de Pouzauges, moyennant une redevance versée par les seigneurs de Pouzauges à cette abbaye angevine.
Cette Aumônerie ou Hôpital était chargée d'entretenir un certain nombre de lits dans lesquels étaient accueillis et soignés les pauvres et les malades de Pouzauges, du Boupère, de Saint-Prouant et de Rochetrejoux, et qui subsista jusqu'à la Révolution, au cours de laquelle elle fut vendue comme Bien National.

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Seul resta un moulin à eau de Saint-Michel-Mont­Mercure, qui versait une rente pour les acheteurs Nationaux de l'Aumônerie, jusqu'à la fin du XIX' siècle.
Guillaume de Chantemerle, co-seigneur de Pareds et de Pouzauges eut une fille, Belle Assez de Pareds qui apporta toutes ses seigneuries au célèbre Savary de Mauléon, un des plus grands savants de son temps.
Et là, nous rejoignons la légende de Mélusine qu'on dit avoir été entre autres, la constructrice du donjon de Pouzauges, d'où son célèbre anathème, après la découverte de son secret de femme-serpent :
"Pouzauges, Châteaumur, Vouvant, Mervent, irez d'une pierre en périssant, tous les ans !".
Mais Mélusine, en réalité Eustache Chabot, ne posséda jamais Pouzauges.
Plus tard Alix de Mauléon, fille de Savary, porta Pouzauges, de nouveau dans la Maison de Thouars, par son mariage avec Guy le Brun, vicomte de Thouars.

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Les Archives Nationales conservent un curieux accord passé entre Alix de Mauléon dame de Pouzauges, et son frère Raoul, au sujet de la succession de leur père Savary de Mauléon, en date du 2 juillet 1247.
Cette pièce permet de connaître la descendance de Guy ler de Thouars et d'Alix de Mauléon, seigneurs entre autres de Pouzauges.
Et cette descendance se continua jusqu'à Miles Il de Thouars mort en 1419, laissant ses biens à ses deux filles Marie morte célibataire et Catherine épouse du célèbre Gilles de Rais.
Morte en 1462, et ne laissant qu'une fille Marie, la baronnie passa par héritage dans les familles de Coëtivy, Gouffier, et par vente en 1634, aux Grignon de la Pellissonnière en le Boupère, dont les descendants la possédèrent jusqu'à la vente à la commune de Pouzauges en 1988, du vieux donjon démantelé par Richelieu.
Mais revenons à notre actuel donjon de Pouzauges bâtit au XIème siècle.

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Il ressemble étrangement à tous les donjons romans construits à cette époque par la famille de Thouars : Tiffauges, Châteaumur, probablement les donjons détruits de Montaigu, Mortagne, Mouchamps, et celui de Vendrennes remanié au XVème siècle et à Noirmoutier.
Un massif de maçonnerie carré de trois étages, mesurant 27 mètres de haut, séparés de haut en bas par un mur de refends, dont les angles et le milieu de chaque face sont flanquées de tourelles pleines et cimentées.
Il comprenait anciennement trois étages, et une plateforme, desservis par un escalier à vis de granit, chaque étage comprend une grande salle et une plus petite voûtée en berceau, éclairées par de petites fenêtres carrées, garnies de coussièges (banc ménagé dans l'embrasure d'une fenêtre) de granit à l'intérieur.
On y voit quelques cheminées de granit qui semblent plus récentes, et à l'étage supérieur des restes d'échauguettes sur corbelets (pièce de bois ou de pierre saillante).
Les pièces principales à chaque étage étaient séparées par des planchers de bois.
L'escalier à vis desservant les différents étages fut ajouté au XIVème siècle, et à la même époque un quatrième étage avec mâchicoulis vint couronner le vieux donjon.
Dès le début, l'entrée du donjon se situait au 1er étage et on y accédait par une échelle mobile, comme dans les autres donjons romans.

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Au pied de ce donjon, existait un corps de garde et une chapelle, dont les ruines furent retrouvées lors de fouilles qu'il y a effectuées en 1988.
Ces ruines semblent plus récentes que le corps principal du donjon.
Une double enceinte de murailles renforcées de dix tours rondes, datant vraisemblablement du XIVème siècle, enserrait le vaste éperon rocheux sur lequel est bâti le château.
Des fossés le protégeaient.
D'autres bâtiments à l'usage des soldats employés à la défense du château devaient exister, mais il ne fut jamais fait de fouilles sérieuses sur ce vaste emplacement dont le donjon occupe un des angles.

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Une tour plus importante, dite Tour de Bretagne fut vraisemblablement construite par le célèbre Gille de Rais, qui avait épousé la dernière héritière de cette famille de Thouars.
Voilà le donjon de Pouzauges, au Pays du Puy du Fou.

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Sept familles possédèrent successivement le château de Pouzauges :
1. Branche "Pouzauges-Pareds­Chantemerle" (de l'an1000 à 1239).
Belle-Assez de Chantemerle mourut aux environs de 1230. Ses biens sont passés à sa fille Alix de Mauléon qui épousa Guy 1er de Thouars.
2. Branche "Thouars­Pouzauges" : (de 1239 à 1441).
Catherine de Thouars épouse Gilles de Rais en 1420, et en seconde noces Jean de Vendôme.
3. Branche "Vendôme" (de 1441 à 1560).
François de Vendôme donne par testament sa Seigneurie de Pouzauges à son oncle Claude GOUFFIER.
4. Branche "Gouffier" (de 1560 à 1634).
Louis Gouffier vend la Baronnie de Pouzauges, pour le prix de 48.189 livres, à Louis Grignon (Seigneur de la Pellissonnière du Boupère).
5. - Branche "Grignon­Pelissonnière" (de 1634 à 1819).
Joseph-Gabriel Grignon, fils unique, fut tué par les "bleus" à Chambretaud.
Sa mère fit don, par testament de la "Tour de Pouzauges" à son neveu.
6. - Branche "Grignon de l'Eperonnière" (de 1819 à 1849).
Charles-Louis Grignon fait don par testament olographe de la tour de Pouzauges à son cousin.
Olographe : testateur écrit seul.
Pour être valable, il suffit qu'il remplisse les conditions suivantes :
Être écrit en entier de la main de celui qui l'établit.
Être daté.
Être signé.
7. - Branche de "Bagneux" (de 1849 à 1988).
Philippe de Bagneux cède la Nue Propriété du Château de Pouzauges à la Commune de Pouzauges pour la somme de 600.000 F.
Mme De LESTRANGE AUDOUIN, née FROTIER DE BAGNEUX Béatrix en garde l'usufruit.

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Les premiers textes qui citent Pouzauges datent de 1905.
On les trouve dans le Cartulaire du Bas­Poitou : "Puzalgiis", "Puteaugiis", "Pozaugiarum".
- Le premier Seigneur connu serait ZACHARIE 1er (ou ACHARIAS) qui vivait en l'an 1000.
L'étymologie est difficile à établir et elle a donné lieu à bien des hypothèses.
L'une des plus vraisemblables pourrait être celle-ci :
- Pou... serait un dérivé de Puy = hauteur, surélévation
- Auge... (ou Oge) viendrait du Gallo­Romain = œil, et par extension, un poste d'observation !
1204 : MAXENCE, Dame de Pouzauges, épouse de Guillaume de Chantemerle, meurt au Château de Pouzauges, après donation de ses biens à l'Abbaye de Talmont.
1212 : SAVARY III de Mauléon, et son épouse Belle-Assez de Thouars sont au Château de Pouzauges et fondent un anniversaire à l'Abbaye de l'Absie.
1242 : Le roi Louis IX se fait remettre le château.
Il y place une garnison et en donne le commandement à Geoffroy IV qui en assume la charge jusqu'à la trêve de 1243.
1305 : Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux (futur pape Clément V) couche au château de Pouzauges avec sa suite.
1340 - 1380 : La forteresse aurait été démantelée par DU GESCLIN.
1389 : Mention de Nicolas Brunet garde du Sceau aux contrats de Pouzauges.
1420 - 1440 Catherine de Thouars, Dame de Pouzauges, épouse de Gilles de Rais, habite avec sa fille au château de Pouzauges.
1562 : Une garnison (comprenant 10 hommes à pied, et 10 hommes à cheval) est établie à Pouzauges, par le Maréchal de St-André.
Elle dut fuir en 1563, lors de la prise de la ville par les Huguenots.
1661 : Durcot du Plessis-Puitesson, gentilhomme protestant, fut enfermé à la prison du château, sous la garde du concierge Barion.
1792 : Le chateau est confisqué comme bien national.
1794 : 50 personnes sont massacrées sur l'esplanade du château.
1798 : Le château est vendu aux enchères (30.500 F) à Brillanceau.
1862 : Le château est classé MONUMENT HISTORIQUE.
1871 : Le château est mis à la disposition de la paroisse, pour 99 ans.

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16 janvier 2019

Le Stadium du Puy du Fou

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14 janvier 2019

Eglise de Mouchamps (Vendée)

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Les Protestants détruisirent au XVIème siècle l'église primitive de Mouchamps, qui se trouvait à la sortie du bourg, sur la route de Saint-Vincent.
L'église actuelle n'est autre que la chapelle, agrandie et retouchée à diverses reprises de l'ancien château-fort, rasé en octobre 1626 par ordre de Richelieu.
Autour d'elle s'élevait une forteresse, fief des puissants seigneurs du Parc Soubise : les Lusignan, les Parthenay, puis les Rohan.

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C'est en elle-même une construction bien humble qui tire surtout son intérêt de sa position au sommet de la colline, en bas de laquelle coule le Lay dans lequel elle se reflète.
En forme de croix latine, elle se compose du chœur, du transept et de la nef.
Le clocher, de plan carré, se situe au-dessus du bras sud du transept et est dépourvu de flèche.

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Seul le chœur, à chevet semi-circulaire et voûté en cul-de-four, paraît ancien et remonter à l'époque romane. 
Des plaques commémoratives conservent les noms des vieux prieurs enterrés là avant la Révolution.
La nef, grande bâtisse rectangulaire, n'a été ajoutée qu'après la Réforme pour agrandir l'édifice.

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Elle n'est recouverte que d'un simple lambris qui a été refait la dernière fois en 1825-1826.
Ce lambris se poursuit sur l'inter-transept, qui apparaît comme la continuation de la nef.
Les croisillons présentent de curieuses voûtes coupoliformes qui, si elles étaient authentiques, seraient des productions intéressantes de l'architecture gothique de transition de l'Ouest.

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Malheureusement, ce ne semble pas être le cas, tout au moins pour la voûte du Sud, laquelle a été refaite en 1841 après l'effondrement du clocher frappé par la foudre et dont les moulures sont en plâtre.
Pour ce qui concerne la voûte du Nord, très bombée sur quatre grosses nervures quadrangulaires aux arêtes creusées d'un cavet, il semble bien en être de même.

11 janvier 2019

De roses en roses

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9 janvier 2019

La Phéhistoire

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Nous ne savons rien de ces hommes, sauf le peu que veulent bien nous en dire leurs débris osseux, les vestiges de leur industrie, rien de leurs actions, rien de leurs pensées.
Nous ignorons leurs noms, leur personnalité, leurs chefs, les dates et les événements de leur vie.
La préhistoire est pour nous le règne immense et obscur de l'anonyme.
Elle échappe à notre vision, alors que l'histoire des Hellènes, et même celle des Egyptiens, y rentrent d'une manière précise et souvent intime.

Gonzague de REYNOLD  (1880-1970).

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