Le sablier
L’histoire du sablier parcourt les siècles et il est encore utilisé alors que les horloges ont été inventées.
Avant le sablier, il y a environ 3 500 ans avant J.-C., sont apparus en Égypte les clepsydres (le voleur d’eau étymologiquement en grec), ou horloges à eau.
La plus ancienne, conservée au musée du Caire, a été construite pour le pharaon Aménophis III.
Les spécialistes ne semblent pas tous du même avis quant à l’origine précise des sabliers.
Le sablier, symbole du temps qui passe, serait une invention chinoise, sans qu'on puisse la dater avec précision.
Au IIIe siècle avant J.-C., la première mention d'un sablier figure dans une pièce de Baton, poète comique athénien.
Certains font remonter son invention à l’Antiquité, mais le verre qui existait depuis quatre millénaires chez les Grecs, des Chinois et des Égyptiens n’était pas assez transparent pour permettre d’observer l’écoulement des grains de sable d’une fiole à l’autre.
C’est à la fin du XIIIe siècle, que le progrès technique décisif eut lieu à Venise, quand fut créée la première verrerie moderne à Murano.
D’abord appelé "monticule d'instants perdus" (Ernst Jünger) ou "clepsydres d'hiver", il deviendra "Orloge" puis "Reloge" ensuite "horloge à sablon" avant de devenir finalement "sablier" au XVIII ème siècle.
Le sablier peut-être utilisé à n'importe quelle température.
Très simple d’utilisation, il ne nécessite aucun entretien.
Fiable, précis et peu coûteux, c’est l’instrument le plus répandu du XIVe au XVIIIe siècle.
Avec la conquête des océans au XVe siècle, la mesure du temps devient essentielle.
Le sablier s’impose comme l’instrument du voyageur, du marchand et du nomade.
Utilisé dans la marine où il portait le nom d'ampoulette (d'une durée de 28 secondes), le sablier était associé au loch (corde à noeuds) et permettait de connaître la vitesse des bateaux.
Sur un navire, la survie de tout l’équipage pouvait dépendre du sablier !
En mer, la durée de garde, (plus ou moins six heures) que l’on appelle le "quart", était ordinairement déterminée par l’écoulement d’un sablier d’une capacité d’une demi-heure.
Un officier était chargé de le retourner une fois le sable écoulé.
Sur la terre ferme, les prêtres y avaient recours pour limiter la durée des sermons, les aristocrates pour minuter les joutes dans un tournoi, sans oublier les alchimistes, les astronomes, les géomètres et tous ces nouveaux professionnels du temps.
En Angleterre, une loi de 1483 en ordonna même l’utilisation pour freiner l’enthousiasme des orateurs dans les universités.
Au XVIIIème, le sablier est utilisé dans quelques écoles pour mesurer la durée d'une activité.
On se sert encore d’un sablier pour évaluer le temps nécessaire à la cuisson d’un œuf à la coque.
Le Drakkar.*
Le terme "viking" correspond à une activité et non à un nom de peuple (Le concept de nation n’existait pas).
C’était des clans ayant chacun leur chef.
Les jeunes affamés d’aventures décidèrent de partir en "viking" c’est-à-dire d’organiser des raids.
Le drakkar (pluriel de dreki "dragon") était le symbole de l’épopée viking et représentait l’équipement militaire le plus redoutable.
Il y en avait de toutes dimensions en fonction des besoins (Commerce long courrier, pêche, commerce côtier, guerre, etc…..).
La période de construction et d’utilisation du drakkar se situe entre 300 à 1066 (croissance du Christianisme marque la fin de l’ère viking).
Robustes et rapides, capables de résister aux houles de l’Atlantique et de la mer du Nord, remontant les cours d’eau grâce à leur structure si particulière, les drakkars étaient de véritables outils tactiques.
Attardons-nous au vaisseau de guerre (le Snekkar).
Rappelons-nous que c’était la rapidité d’attaque le principal atout des vikings.
Long (30m), étroit (4m), léger et peu profond et avec sa structure ouverte, il pouvait embarquer jusqu’à 80 hommes (1 par rame).
Lors d'abordage ou de pillages, il était possible de transporter jusqu'à 160 hommes de plus.
Grâce à sa propulsion, constituée de rame, une voile de 120 m² et son faible tirant d’eau (1m), il était très rapide (6 min nœuds avec un max de 20).
Sa symétrie fait que la manœuvre à rame le rend très agile et il était capable de partir à reculons rapidement dans d’étroites rivières.
Ils remontaient fleuves et rivières pour frapper au cœur même des villes et villages.
Ils attaquaient souvent la nuit ou les dimanches lors de la célébration des offices religieux lorsque l’ennemi était catholique.
Les Drakkars n'arboraient pas systématiquement une tête de Dragon en proue et en poupe, mais souvent une spirale, (motif sacré utilisé par les peuples celtiques et Scandinaves).
Dans les mœurs vikings, les chefs étaient enterrés avec ce qu'ils connaissaient : leur navire, leurs armes et leur épouse préférée.
Après le sacrifice de la femme, le feu était bouté au navire.
Dans leur croyance, le guerrier qui mourrait au combat, était emmené par les Walkyries, (celles qui choisissent les morts, des vierges guerrières) à la salle de banquet d’Asgardr où Odin (Seigneur de la Lance) recevait les rois et les guerriers morts.
Les autres, qui ne mourraient pas au combat étaient condamnés à une triste existence dans les ombres du royaume de Hel
Hel, fille de Loki et de la géante Angerboda qui règne sur les neuf mondes (endroit froid, brumeux, inquiétant, où tous ceux qui y pénètrent attendent de recommencer une nouvelle vie ou ne repartent jamais).
Le vieux Château
Il y a quelques décennies, ce vieux château médiéval, était porté disparu depuis 500 ans, n'était inscrit sur aucune carte, était enfoui sous des tonnes d'éboulis et recouvert par un bois de châtaignier prolifique.
La forêt envahissante dissimulait presque tout, laissant cependant deviner, çà et là, des élévations importantes, des dépressions très marquées, qui donnaient à penser à des murailles écroulées, à des fossés à demi comblés.
En contrebas, un maigre ruisseau s'étire dans un vaste lit de rivière, barré par une légère surélévation.
Sans doute une chaussée moyenâgeuse retenant les eaux d'un petit étang, élément dissuasif complétant la défense d'une enceinte primitive !!!
Ici le temps n'a plus d'âge...
Le plus beau résultat est, sans conteste, d'avoir découvert, mis au jour, consolidé et mis en valeur des ruines médiévales qui témoignent d'un habitat seigneurial, de faible importance, mais utilisant toutes les ressources de la défense militaire de l'époque, dans un coin reculé de campagne, à l'abri d'un repli de terrain surélevé.
Le résultat du travail du Club Archéologique du Puy du Fou a été récompensé en 1984 par l'obtention du Premier Prix au Concours Régional des Chantiers de Bénévoles, organisé par la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites.
Un autre résultat, et non des moindres, a été notre contribution au classement de cette enceinte fortifiée comme Monument Historique, par arrêté en date du 31 août 1986.
Cette découverte est ainsi inscrite définitivement au patrimoine culturel de la France.
Jeanne Robin....
À l’occasion du 230ème anniversaire de la guerre de Vendée et la réédition du livre "Jeanne Robin, Jeanne d'Arc de la Vendée", retrouvez ma modeste contribution dans la réalisation de ce beau livre historique qui nous plonge au coeur de la Guerre de Vendée à travers l'histoire méconnue de cette héroïne, cette femme miraculeuse, morte au pied des remparts de Thouars.
Le récit est accompagné d'illustrations permettant d'encore plus apprécier ce voyage dans le temps au travers de la vie pleine de panache de la paysanne de Courlay qui deviendra... la "Jeanne d'Arc" de la Vendée !
Responsable édition Aymeric de Rougé - www.editions-beaufort.com
Conception graphique et réalisation: David Cosson et Claire Mignard.
Les éditions Beaufort remercient Claude de Puystory pour la grande qualité de ses photographies et sa précieuse collaboration.
Les éditions Beaufort ont le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de notre librairie éphémère :
https://boutique-beaufort.webador.fr !
Le Grès *
Le grès est un matériau céramique minéral obtenu par cuisson à haute température d'argile grasse.
Ce type d'argile contient une forte teneur en silice.
Il existe trois grandes familles de grès qui peuvent être combinées avec les grès cérame, étiré, pressé émaillé.
Il est possible d’obtenir une grande variété de couleurs (beiges, blanc, bruns, gris, jaune, ocre, rose) selon la composition des oxydes ou de l’ajout de pigments.
Il offre une bonne résistance mécanique aux chocs et aux frottements répétitifs (engendrés par des allées et venues, passages fréquents).
Il est imperméable, ininflammable, ne craint ni les variations climatiques, ne moisit pas puisqu'il ne contient aucun élément organique animal ou végétal.
Il sert à la décoration, revêtements des murs, installations sanitaires (comme les baignoires ou les éviers en grès).
Ces caractéristiques ont permis de à de nombreuses pièces de traverser le temps et de nous faire connaitre les coutumes de l’époque romaine, grecque, ….